La demande/le renouvellement du projet social CAF

PROGRAMME DE FORMATION

L’objectif de cette formation est d’amener le stagiaire à maîtriser les 9 critères permettant la formalisation du projet social, pierre angulaire de l’agrément :

  1. une approche généraliste,
  2. un territoire d’intervention,
  3. un fil conducteur explicitant la cohérence des actions,
  4. une dynamique,
  5. une dimension collective,
  6. l’implication des habitants,
  7. l’exercice de la citoyenneté,
  8. une équipe de professionnels qualifiés,
  9. une dimension partenariale.

Publics et pré-requis

Le public concerné : bénévoles élus et dirigeants associatif ayants une démarche de labellisation CAF.

Pré-requis : l’analyse de la demande de formation est effectuée à travers un cahier des charges à remplir avec le client au cours d’un entretien physique ou téléphonique initié par D&G², sur cette base, nous adaptons l’offre de formation à l’échelle de la structure.

Dans le cadre de la personnalisation de l'accès à la formation, la formatrice prend contact avec chaque stagiaire afin de :

  • Présenter la formation et lui permettre de se présenter également (parcours, projet associatif où professionnel en lien avec le thème de la formation).
  • Présenter  les modalités de formation et identifier les attentes individuelles et en évaluer la pertinence au regard des objectifs du programme.
  • Évaluer les niveaux de connaissances afin d’adapter les supports.

Durée

4 JOURS, soit 28h, lieu restant à déterminer. Cette formation peut-être mener en continu 4 jours où 2 fois 2 jours (à déterminer ensemble).

Moyens pédagogiques opérationnels et d’encadrements

Les éléments matériels de la formation : supports pédagogiques et opérationnels dédiés, vidéoprojecteur, documentation, informatique avec accès internet.

La formation sera assurée par Mme Christine DECOMPS, dirigeante D&G² et formatrice spécialisée dans ce domaine. Création et direction de centres-sociaux – Vice-présidente fédérale CS.

Contenus

  1. Un territoire d’intervention

Apport théorique : l’étendue du territoire couvert par la structure peut être variable mais doit pouvoir être précisée et correspondre à une entité humaine cohérente : existence d’un minimum de liens économiques, sociaux, culturels entre les habitants de la zone concernée.

Apport pratique : le contenu du projet doit permettre de repérer le territoire d’intervention ou la zone de vie sociale du centre et où la population et ses caractéristiques doivent être prises en compte dans l’élaboration des actions du centre social.

  1. Une approche généraliste

Apport théorique : la fonction généraliste se reconnaît à l’aptitude à faire cohabiter des populations et des activités différentes, à prendre en compte l’usager comme participant de façon potentielle. Elle se reconnaît aussi à l’aptitude à prendre en compte dans le projet les exigences, de politiques différentes.

Apport pratique : il s’agit de rendre compte des contextes (les populations, les actions proposées et les politiques différentes) et faire émerger la problématique sociale locale globale.

  1. Un lien, un fil conducteur

Apport théorique : les activités ou actions ne sont pas simplement juxtaposées. Il existe entre elles un lien, un fil conducteur que l’analyse du projet doit permettre de repérer. Ce lien donne un sens, une cohérence aux différentes actions et aux activités qui ne sont pas des fins en soi.

Apport pratique : quels objectifs généraux sont poursuivis ? en quoi chacune des activités ou actions contribue-t-elle à leur réalisation ? pourquoi on agit ?

  1. Une dimension collective

Apport théorique : elle peut se vérifier à partir d’une analyse des processus de décision (qui décide et comment), de production (qui fait quoi), et l’évaluation. Elle se caractérise par une appropriation collective de l’équipe, du conseil d’administration, des habitants, des élus. Elle est le fait de tous et non de quelques-uns ; elle est l’expression d’une solidarité.

Apport pratique : il s’agit ici de veiller à la place des habitants, des bénévoles, des salariés et des partenaires dans la démarche.

  1. L’implication des habitants

Apport théorique : la démarche de projet inclut l’expression des besoins par les habitants, leur participation à l’élaboration des réponses et à la négociation.

Apport pratique : cette participation peut prendre des formes variées. Les professionnels doivent traduire la parole des habitants, les aider à trouver des réponses sans se substituer à eux. Elle est le leitmotiv dans l’élaboration du projet social. De l’expression des besoins à l’élaboration des réponses, l’habitant doit être au cœur du processus.

  1. L’exercice de la citoyenneté

Apport théorique : l’une des missions essentielles du centre social est de favoriser l’exercice de la citoyenneté. La composition et le fonctionnement des instances de décision sont susceptibles de fournir des éléments d’appréciation.

Apport pratique : cette dimension s’inscrit dans la perspective d’une ré appropriation par les citoyens de certaines interventions, de la gestion, voire de la fonction de contrôle. Les usagers doivent être acteurs par leur participation au projet pour leur quartier.

  1. Un dynamisme, un mouvement

Apport théorique : l’existence d’un dynamisme se vérifie à partir d’indicateurs divers : fréquence des réactualisations du projet, taux de renouvellement des instances de décision. Ce mouvement s’inscrit dans une problématique de changement. Le centre doit être capable de s’adapter aux évolutions.

Apport pratique : le centre social doit s’adapter aux évolutions de son territoire en renouvelant les projets et les acteurs à partir du diagnostic posé.

  1. Une équipe de professionnels qualifiés

Apport théorique : la fonction d’animation globale requiert des compétences techniques particulières que seule une équipe de professionnels qualifiés peut garantir.

Apport pratique : les professionnels sont chargés de veiller, d’aider à l’existence de l’animation globale, comment participent-ils à la mise en œuvre et à la pérennisation du projet. Comment développer les compétences techniques et participatives favorisant l’expression des habitants, la mise en œuvre du partenariat, la rédaction du projet et son bon fonctionnement.

  1. Une fonction qualitative et partenariale

Apport théorique : le projet social s’inscrit dans un territoire, quel en sont les partenaires.

Apport pratique : il est important de repérer les différents partenaires institutionnels qui peuvent être concernés par l’animation globale et apporter les éléments d’analyse du territoire.

 

Suivi et évaluation

  • En cours de formation :
    • Un temps de bilan collectif, sous forme d’échange informel, après chaque session afin de vérifier si celle-ci correspond aux attentes et à en réajuster les contenus si nécessaire.
    • La possibilité pour les stagiaires de solliciter la formatrice tout au long de la formation (entre les sessions), mais aussi postérieurement (dans un délai de 6 mois) pour tout conseil lors de la mise en action.
  • En fin de formation : un questionnaire est remis aux stagiaires, et, sur cette base, un bilan collectif est organisé afin de vérifier l’impact et les acquis (ou non) de la formation.
  • Post-formation à 6 mois : sur demande des stagiaires ou du prescripteur, nous pouvons organiser un temps d'échange et d'évaluation des compétences acquises et mises en action.

 

A l’issue de la formation, une attestation de fin de formation est remise au stagiaire par D&G² qui mentionne les objectifs, la nature et la durée précise de l’action.